Annick Massis manifestement en confiance, délivre un chant aussi expressif que de haute école. Le cantabile de « Qui la voce » se déploie sur un souffle infini , avec un art consommé du chiaroscuro.Et son « Virgin vezzosa « comme « Vien, diletto « , aux vocalises , échelles chromatiques et trilles impeccables, sont couronnés d’aigus très sûrs, mais toujours intégrés à la phrase.
Thierry Guyenne | Opéra Magazine | Jan.2018